Il y a bien sûr des sceptiques qui ne veulent rien savoir du réchauffement climatique ou des effets nocifs des émissions de CO2 dans le monde. Le fait est que le temps est devenu plus extrême ces dernières années, avec de longues périodes chaudes et sèches suivies par des pluies qui ne semblaient jamais vouloir cesser, avec de nombreux dégâts d’eau à la clé. Et le dernier Tour des onze villes (Elfstedentocht) a eu lieu en 1997 ! Si vous voulez continuer d’avoir un jardin vert et fleuri sans vous mouiller les pieds ou vous retrouver avec un gazon brun ou inondé, et si vous voulez en même temps favoriser la présence d’insectes rampants et volants et d’autres petits animaux, voici 5 astuces qui vous faciliteront la tâche !
1. Plus de vert, moins de carrelage
Les jeunes parents très occupés ont souvent tendance à carreler tout leur jardin. Cela leur permet d’éviter de passer du temps à jardiner. Mais en cas de longue période de pluie, les carrelages deviennent verts et l’eau ne peut pas être absorbée par la terre et les plantes. Résultat : des dégâts d’eau peu souhaitables. Il est pourtant tout à fait possible d’installer des revêtements qui permettent une évacuation suffisante de l’eau. On parle alors de revêtements drainants. Que l’on pense par exemple au gravier et à l’herbe (artificielle). Pour un drainage optimal, votre jardin doit être composé à au moins 60 % de plantes et d’arbres. Choisissez une haie à la place d’une barrière. La verdure absorbe l’eau de pluie et offre de surcroît un abri et de la nourriture aux insectes, oiseaux et autres petits animaux.
NB Vous préférez tout de même des carrelages ? Privilégiez alors les pavés en béton, les pierres dures ou les carrelages en céramique pour éviter les taches vertes.
2. Récolter et infiltrer l’eau de pluie
Il existe pour cela de nombreuses possibilités, du simple tonneau au toit végétalisé, en passant par l’étang (marécageux). Optez pour une structure drainante sous votre terrasse, par exemple sous forme de Monokorn. Elle constituera une base solide mais ouverte (comparable au ZOAB) permettant l’évacuation des eaux excédentaires. Aménagez votre terrasse avec un dénivelé de 1,5 % et bordez-la d’un revêtement drainant ou d’une rigole d’écoulement. Installez dans le sol des caisses, blocs ou tuyaux d’infiltration, ou encore un réservoir d’eau, que vous couvrirez ensuite de terre pour vos plantes, d’un revêtement drainant ou de pavés.
3. Anti-coups de soleil
Votre jardin peut aussi être mieux préparé à de longues périodes chaudes et sèches. Les carrelages ou pierres de couleur claire évitent aux chemins et aux terrasses de trop chauffer, ce qui risque d’arriver avec des revêtements noirs ou anthracite (pensez aux enfants qui s’y promènent à pieds nus, ou aux animaux domestiques qui ne sont pas mieux protégés). Avec un tonneau à eau de pluie ou un réservoir d’eau, vous aurez toujours de l’eau à disposition dans votre jardin. Un tuyau à goutteurs peut également s’avérer utile, tout comme une couche de mulch entre vos plantes vivaces. Une couche de copeaux, de compost, de fragments de feuilles, de tourbe, de restes organiques, de sciure, d’écorce ou de gousses de cacao réduit l’évaporation et améliore la structure et le drainage du sol. Choisissez des plantes robustes et à racines profondes telles que les herbes méditerranéennes, les plantes à feuilles grises, les plantes grasses telles que les sédums, les graminées ornementales ou les phlox. Ces plantes supportent bien le soleil et la sécheresse.
4. Plantez un arbre (ou deux)
Plantez un (petit) arbre qui vous apportera de l’ombre et donc de la fraîcheur, tout en luttant contre la pollution de l’air. Les arbres absorbent également beaucoup d’eau de pluie. Les arbres tels que l’érable plane (Acer platanoides), l’érable rouge (Acer rubrum), le févier d'Amérique (Gleditsia triacanthos), l’arbre aux quarante écus (Ginkgo biloba) et le micocoulier occidental (Celtis occidentalis) supportent la sécheresse. Pour des arbres qui ne souffrent pas d’avoir les pieds à l’eau, on choisira l’aulne, le saule, le cyprès chauve ou le chêne des marais. Les arbres qui présentent de nombreuses ouvertures, comme le saule blanc (Salix alba) ou l’aulne glutineux (Alnus glutinosa), permettent une bonne évaporation de l’eau et sont donc plus à même de rafraîchir les environs.
5. La bonne plante au bon endroit
Les plantes poussent le mieux lorsque la terre et le degré d’ensoleillement leur convient. Tenez-en donc compte. Cela vous évitera dès le départ bien du travail et des déceptions. Contrôlez le sol de votre jardin à l’aide d’un simple test de pH afin de déterminer s’il est plutôt acide ou calcaire. Les sols sableux et argileux peuvent être améliorés avec du compost. Veillez également à ce que le sol ne soit ni trop sec, ni trop mouillé. Ajoutez un peu de gravier dans un trou qui doit abriter une plante si celle-ci n’aime pas avoir les racines dans l’eau. Les hortensias sont magnifiques mais demandent beaucoup d’eau, tout comme les hostas, la bruyère, les hémérocalles et les astilbes. Ne les plantez donc pas dans un « bac de gravier » sablonneux. En revanche, les bulbes à fleurs ne supportent pas les sols trop mouillés. C’est également le cas de la lavande, du romarin, de la bergénie et des sédums. Dans notre jardinerie de Wemmel, vous trouverez toujours un vaste choix de plantes pour chaque type de sol et chaque degré d’ensoleillement.